© Eve Lancéry
HISTOIRE ET CHÂTEAUX
Près de 1000 sites archéologues, d'importants vestiges gallo-romains, de nombreux châteaux et témoins de l'art roman... Le Parc des Volcans regorge d'Histoire.
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Au temps de la préhistoire
L’appropriation humaine du territoire fut lente : les épisodes volcaniques et de glaciations, ainsi que les facteurs climatiques, ont largement conditionné la répartition de l'installation de l'Homme. Sa conquête totale est très récente : au cours des cinq derniers millénaires avant notre ère.
L'Homme préhistorique a probablement été le témoin des phénomènes éruptifs de grande ampleur qu'a connus le Parc des Volcans. Dans celui-ci, on peut observer de superbes dolmens et menhirs, parmi les plus connus d'Auvergne.
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L'héritage celte et romain
En Gaule celtique, les Arvernes imposaient leur puissance.
Leurs atouts ?
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une position géographique centrale, des montagnes dont ils contrôlaient l'accès et la traversée
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des ressources naturelles abondantes en eau, en bois, en fer
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une démographie forte, une grande vitalité religieuse
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une agriculture prospère, de bonnes techniques (poterie, métallurgie, fabrication du fromage qu'ils exportaient...).
Deux ans après le début de la Guerre des Gaules, la résistance à la domination et à l'oppression romaine s'est intensifiée : leur célèbre chef, Vercingétorix, prit la tête de la résistance militaire à la conquête romaine et revendiquait la royauté arverne.
Alors que l'Arvernie était envahie, César fut obligé de lever le siège sur le plateau de Gergovie, situé en continuité du Parc, ; il laissa son épée aux mains des cavaliers arvernes. Mais la prise de Vercingétorix dans Alésia acheva la conquête définitive de la Gaule.
Après sa victoire, César ménagea les Arvernes en leur rendant leurs prisonniers, sans rançon, et en laissant une assemblée d'aristocrates arvernes gouverner. L'Auvergne prospère. Les cultes celtiques se transforment peu à peu avec l'assimilation des dieux romains. Au I ou au IIe siècle, les gallo-romains installent au sommet du puy-de-Dôme un temple dédié à Mercure.
Les Romains tracèrent des routes dont l'une passait au pied même de la butte qui forme le sommet du Plomb du Cantal. Attirés par les eaux thermales et minérales du pays, ils y répandent les bienfaits de leur administration savante.
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Des châteaux forts
A la fin du IIIe ou au début du IVe siècle, le pape envoya Saint-Austremoine évangéliser les Arvernes. Le christianisme se répandit rapidement, transformant les lieux de cultes et de pèlerinages païens en églises et en pèlerinages chrétiens. Après des combats, l'Auvergne passa sous la domination du roi des Francs Clovis.
Puis, le pouvoir royal s'effaça, favorisant l'essor de puissantes familles seigneuriales locales, livrées à elles-mêmes, qui se menèrent des guerres privées incessantes et pillèrent la région sans relâche. L'Auvergne se couvra alors de châteaux, notamment dans le Parc des Volcans. Comme forteresses, on peut citer :
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le château de Chazeron, à Loubeyrat (Puy-de-Dôme), dont les premiers travaux de construction datent des Xe et XIe siècles
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le château de Tournoël à Volvic (Puy-de-Dôme), dont certaines parties datent du Xe siècle, d'autres du XVIe siècle
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le château de Murol (Puy-de-Dôme), construit sur un promontoire basaltique à près de 1000 m d'altitude, édifié à partir du XIIIᵉ siècle et considérablement modifié au XVIᵉ siècle ; ce château propose des spectacles historiques et accueille près de 150 000 visiteurs par an
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le château de Val à Lanobre (Cantal), du XIIIe siècle, qui dominait autrefois la vallée aujourd'hui occupée par l'eau du lac artificiel ; il expose des œuvres des plus grands artistes contemporains
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le château d'Anjony à Tournemire (Cantal), constitué d'un haut donjon et de quatre grandes tours d'angle circulaires, admirablement conservé depuis le XIVe siècle.
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L'imprégnation de l'art roman
Dès l'époque romaine, l'architecture fut pratiquée avec succès en Auvergne. Au XIème et XIIème siècle, loin des grandes routes, plusieurs églises romanes furent des lieux de prières, mais aussi des lieux de réunions, de rencontres et de lectures, comme ces édifices religieux majeurs dans la partie puydomoise du Parc des Volcans :
Basilique de Notre-Dame d’Orcival © Eve Lancéry