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Ancre 1
Col de Chamaroux à Saint-Alyre-es-Montagnes © Eve Lancéry

© Eve Lancéry

LE CÉZALLIER

Zone de vastes plateaux habités, entre le massif du Sancy au nord et les monts du Cantal au sud, le massif du Cézallier marque une pause dans le relief, telle une steppe démesurée, tout en rondeurs.

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La Mongolie française ou la petite Ecosse française

 

Trait d’union entre les Monts du Cantal et les Monts Dore, le Cézallier (qui signifie "terre seiglière") est un massif volcanique aux reliefs émoussés dont le sommet, le Signal du Luguet, culmine à 1551 m. Ces hauts plateaux constituent de grands espaces aux pâturages verdoyants : partiellement défriché par les hommes de l’Age du Fer, c’est au Moyen Age que le Cézallier a connu de grandes déforestations et est devenu une terre d’élevage.

 

Dans cette terre d’estives, seules quelques rares surfaces boisées soulignent une butte, une croupe ou un vallon.

 

Le Cézallier est ponctué d’anciens burons, de villages aux granges et étables imposantes, ainsi que de lacs et tourbières. Fauchées ou pâturées, celles-ci avaient anciennement une fonction agropastorale.

 

Les réserves naturelles du Rocher de la Jaquette, des Sagnes de La Godivelle, ainsi que des Tourbières du Jolan et de la Gazelle, jouent un rôle essentiel dans la préservation et la valorisation d’espèces faunistiques et floristiques exceptionnelles.

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Cézallier
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A l'origine, un stratovolcan

 

Edifié sur un soubassement granitique très ancien, le Cézallier est une vaste étendue de plus de 500 km² formant un ensemble de plateaux et petites montagnes volcaniques, principalement constitué de coulées de lave fluide (basalte). On retrouve quelques cratères dont les plus récents ont seulement quelques milliers d'années (Montchal, Montcineyre) et sont parfois occupés par des lacs (Pavin, Chauvet, La Godivelle).

 

Histoire :

 

  • de - 8 à - 2,5 millions d’années : les volcans sont au maximum de leur activité, des éruptions successives recouvrent de lave les plateaux du Cézallier. Un empilement de coulées basaltiques forme la montagne de Chamaroux. Les éruptions se sont terminées il y a seulement - 110.000 ans. 

    Le stratovolcan à l'origine du massif du Cézallier s’éteint il y a 3 millions d'années. De 25 et 30 km de long sur 10 km de large, orienté Nord/Sud, son principal vestige encore visible aujourd'hui est le Signal du Luguet (point culminant du massif à 1 551 m) : un lac de lave figé depuis 5 millions d’années, en relief inversé. Dans sa partie centrale, ce volcan est constitué d’une accumulation de coulées de lave (basalte) et de matériaux fragmentés, associés à des dômes de trachyte et de phonolite, ainsi qu’à des nappes de ponces

 

  • vers - 20 000 ans, la dernière période glaciaire du Würm, une vaste calotte glaciaire recouvre le Cézallier sur plusieurs centaines de mètres d’épaisseur. 

 

  • il y a - 13 000 ans, le climat se réchauffe, provoquant la fonte des glaciers. Sous l’effet de l’érosion, des blocs et moraines s’accumulent. Le dépôt d'une couche argileuse imperméable favorise la mise en place de milieux aquatiques. Les glaciers laissent alors une série de dépressions humides dans lesquelles se développent de nombreuses tourbières.

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