L'ARTENSE

Des coulées issues des Monts Dore ont quand même débordées en Artense, en formant - lors de leur refroidissement - de caractéristiques orgues basaltiques autour du Puy de Cheylat. 

 

Durant la dernière période froide, les glaces issues des massifs volcaniques sont venues converger sur le plateau pour former un vaste glacier de piémont mobile et actif. Celui-ci a raboté les bosses, creusé les dépressions, déposé des moraines, charrié des blocs de gneiss, de granit ou de basalte éparpillés ici et là. Tout en creux et en bosses, les paysages de l’Artense sont donc particulièrement marqués par cette érosion glaciaire. 

 

Même si elle reste très tributaire de la pluviométrie, l'eau accumulée dans les cuvettes a donné lieu à des prairies humides, des tourbières ou de petits lacs qui alternent avec des buttes rocheuses. Car la roche est également partout : dans l’habitat, au milieu des champs et dans les innombrables murs de pierres sèches qui bordent les vieux chemins. 

 

Doté d’une nature au charme sauvage et ponctuée de forêts, l’Artense est une terre d’accueil ; les fermes se cachent derrière les replis de terrain, les bosquets et les rochers. Avec leur architecture en pierre, de nombreux bourgs ont conservé des témoignages attachants du petit patrimoine rural : fours à pain, fontaines, croix de chemin…