© Nicolas Rigaud
IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII
L'Etna auvergnat
Bienvenue sur le plus grand volcan d’Europe !
Les sommets, crêtes et plateaux des Monts du Cantal forment en fait un seul et même édifice volcanique de 80km de diamètre, qui s'étend sur 2000 km². Ce géant cantalien est issu d’une riche histoire géologique et offre un panorama grandiose, notamment depuis le Puy Mary.
Les monts du Cantal sont composés d'une vingtaine de vallées glaciaires aux visages très contrastés, de plus de 50 sommets (dont le Plomb du Cantal qui culmine à 1 855 mètres), de cols qui permettent de passer d'une vallée à une autre et de plateaux formés par les coulées de lave. Dans ce décor, dévalent de nombreux cours d'eau qui tombent en torrents depuis les cirques glaciaires jusqu'à des gorges turquoises.
Sur les bordures, ses planèzes ou plateaux apportent de la douceur à ces formes abruptes et de riches herbages très appréciés de la Salers, noble vache aux cornes en forme de lyre et à la robe acajou. Une nature préservée y demeure, jalonnée de burons et villages aux toits de lauzes remarquables.
Ce volcan du Cantal est un Grand site de France® géré par le Syndicat mixte du Puy Mary, un partenaire étroit du Syndicat mixte du Parc.
LES MONTS DU CANTAL
Les crêtes tourmentées et vallées glaciaires des Monts du Cantal offrent des panoramas grandioses, depuis le Plomb du Cantal (1855 m) notamment.
Les Monts du Cantal forment le plus vaste volcan d’Europe.
IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII
Première manifestation volcanique du Parc
Le volcanisme auvergnat résulterait de la collision entre les plaques tectoniques européenne et africaine qui a provoqué, il y a 60 millions d’années, la formation des Alpes. Ce phénomène s’est accompagné d’un amincissement de la lithosphère sous le Massif Central et de la formation de nombreuses failles. Mais c'est bien plus tard que le magma est remonté le long des failles, déclenchant une phase de volcanisme majeure sur le Parc.
Sont apparus en premier les volcans du Cantal :
-
Il y a - 13 millions d’années, les premières éruptions, essentiellement basaltiques, émettent des coulées qui se retrouvent aujourd’hui au fond des vallées et sont souvent recouvertes par d’autres formations plus récentes.
-
Entre - 9 et - 7 millions d'années, les éruptions, principalement de type explosif se succèdent et forment un grand volcan dépassant probablement 3 000 m d’altitude. Les dépôts, issus des nuées ardentes, sont aujourd’hui visibles sur les flancs du Puy Mary, du Puy de Chavaroche, du Puy de Peyre Arse et du Plomb du Cantal.
-
Autour de - 7 millions d'années, le nouveau volcan est animé par plusieurs phases de destruction et de reconstruction successives. Le gigantisme de l’édifice et l’instabilité des matériaux qui le composent provoquent à plusieurs reprises des glissements de grande amplitude nommés « avalanches de débris » qui parcourent jusqu’à 40 km depuis leur point d’origine et se déposent à la périphérie du volcan. C’est à la fin de cette période que s’érigent le Puy Griou et ses deux satellites l’Usclade et le Griounou ainsi que le Puy Mary. Mais le stratovolcan du Cantal n’atteindra jamais son altitude initiale et se stabilisera autour de 1 800 m.
-
Entre - 6 et - 2 millions d'années, des basaltes très fluides s’épanchent sur l’ensemble du massif cantalien et forment de hauts plateaux appelés « planèzes ». La dernière éruption du Plomb du Cantal (autour de - 2.9 millions d'années) vient clôturer l’activité volcanique du stratovolcan.
-
Entre - 1.5 millions d'années et - 10.000 ans, de nombreuses glaciations successives transforment le relief. En déblayant les roches les plus friables, l’érosion glaciaire laisse apparaitre un paysage composé d’une alternance de vallées dites en auge et de crêtes.
IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII
Vous avez dit stratovolcan" ?
Le volcan cantalien est un stratovolcan. Comme son nom l’indique, il est formé de « strates » qui sont des accumulations de couches de laves, de cendres ou de blocs. Durant 10 millions d’années, la nature des éruptions a fréquemment changé alternant phases explosives et phases plus effusives, chacune à l’origine de reliefs très contrastés.
C’est la nature même de la lave qui conditionne celle de l’éruption. De fluide à visqueuse, sa consistance est liée à sa concentration en silice. Or, un faible taux de silice favorise la fluidité de la lave qui s’étale en larges coulées et forment de vastes plateaux basaltiques appelés localement « planèzes ».
IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII
Sources et ressources
