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LICHENS

Le lichen fait penser à une plantes, mais la ressemblance s'arrête là ! C'est en fait un champignon associé à une algue. . Le premier apporte l’eau et les éléments minéraux, il assure la protection de l’algue et la fixation sur un support. L’algue apporte la matière organique par la photosynthèse.

Amanda Prime effectue un relevé sur les lichens © T-Leroy SMPNRVA

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Sentinelles de la qualité de l'air

Les lichens sont des pionniers : ils ont la capacité de s'installer sur des substrats très pauvres en éléments nutritifs et de supporter des conditions de température et de lumière extrêmes. Ils peuvent également absorber l'azote présent dans l'air. Quand il pleut, une partie de cet azote descend aux racines de l'arbre hôte, à son grand bénéfice.


C'est la même chose pour les polluants . C'est pourquoi les lichens sont de très bons indicateurs de la qualité de l'air. Leur étude permet de mesurer la sensibilité et l'exposition d'un site aux différentes agressions. sensibles à leur environnement de par leur biologie et leur structure. Leurs réactions métaboliques renseignent sur la présence de polluants atmosphériques.


Ainsi, si un arbre est couvert de lichens, c'est le signe que l'air est très pur !





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Une grande diversité à Chastreix-Sancy

Mené en 2016 et 2017, un inventaire des lichens de la Réserve naturelle de Chastreix-Sancy a mis en avant une forte richesse en espèces dont de nombreuses rares ou menacées, des milieux naturels bien conservés, notamment rocheux et forestiers.


« 417 espèces : c’est la moitié de la flore lichénique du département du Puy de Dôme présente dans les 2000 ha de la réserve naturelle » a souligné Corinne Bauvet, la spécialiste auteure de l’étude. « C’est une richesse remarquable ! » a t-elle ajouté.


Deux espèces sont citées pour la première fois en France et 10 espèces pour le Massif central.


Parmi les 43 espèces patrimoniales, rares ou menacées, 17 sont d’intérêt international et 26 d’intérêt national.


La spécialiste a identifié 52 peuplements différents (association de lichens vivants dans un milieu naturel précis), dont un possède un intérêt international, le Lobarion , un peuplement associé aux vieux arbres.


Ces lichens sont présents préférentiellement dans plusieurs milieux naturels de la réserve :

  1. les secteurs rocheux qui accueillent 205 taxons (espèces et sous-espèces) de lichens. C’est très élevé et significatif d’une forte diversité des milieux rocheux : blocs isolés, éboulis, parois… en milieu ombragé ou pas. Les arbres accueillent 191 taxons et le sol une centaine.

  2. les espaces forestiers, où 29 espèces sont considérées comme indicatrices de continuité forestière, soit 46 % des espèces de ce type présentes dans le Massif central. Cela confirme les résultats d’autres études : la réserve naturelle accueille des milieux forestiers anciens, assez matures et en assez bon état écologique.


La spécialiste a proposé plusieurs orientations pour préserver et conforter les lichens :

  • favoriser la présence des gros et vieux arbres, du bois mort et l’évolution naturelle des forêts

  • réduire les activités sur les milieux rocheux

  • éviter le piétinement et le surpâturage des landes et pelouses d’altitude.



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